Alexandre Jardin
ÉCRIVAIN CINÉASTE ET PAMPHLÉTISTE FRANÇAIS

Alexandre Jardin est né le 14 avril 1965 à Neuilly-sur-Seine. Fils de l’écrivain Pascal Jardin, il est également le petit-fils de Jean Jardin, politicien et directeur de cabinet de Pierre Laval. C’est à 20 ans qu’Alexandre Jardin, alors étudiant, écrit son premier roman « Bille en tête » (1985) qui remportera un succès immédiat. Un an plus tard, le Prix du Premier roman lui sera décerné. Il obtient ensuite un diplôme à Sciences Po, mais décide de se consacrer plutôt à la littérature et à la scénarisation.

Parallèlement à ses activités littéraires et cinématographiques, Alexandre Jardin devient également journaliste. Il est tout d’abord chroniqueur au Figaro, puis chroniqueur littéraire pour Canal+ dans l’émission Nulle part ailleurs. À 23 ans, il se marie et fondera par la suite une famille de cinq enfants. Poursuivant sa carrière de romancier, il publie régulièrement ses romans, entre autres « Le Zèbre » en 1988 qui recevra le Prix Femina, « Fanfan » en 1990 et « Le Petit sauvage » en 1992. D’autres suivront. Certains de ses romans seront adaptés à l’écran comme « Le Zèbre » par Jean Poiret en 1992 avec Thierry Lhermitte dans le rôle principal, et « Fanfan » mis en scène par le romancier lui-même en 1993 avec Sophie Marceau et Vincent Perez. En 1996, Alexandre Jardin réalise un nouveau film « Oui », une comédie où il joue un rôle aux côtés notamment de Miguel Bosé, Pierre Palmade, Catherine Jacob et Dany Boon. L’année suivante, il livre un roman autobiographique sur son père, « Le Zubial », premier ouvrage d’une trilogie familiale : « Le Roman des Jardin » en 2005 qui raconte avec beaucoup de drôlerie l’histoire de sa famille et « Chaque femme est un roman », en 2008, qui rend grâce à toutes celles qui ont fait son éducation, en premier lieu sa mère. En 2004, il publie deux versions du même roman « Les Coloriés », l’un s’adressant aux adultes, l’autre, aux enfants et aux adolescents. En 2011, il revient sur ce qu’il appelle le déni autour du passé vichyssois de son grand-père. Ainsi publie-t-il « Des Gens très bien », dans lequel il brosse le portrait de Jean Jardin, quand il était directeur de cabinet de Pierre Laval, s’interrogeant de ce fait sur son rôle dans la Rafle du Veld ’Hiv. Suite à l’onde de choc provoquée dans son entourage à la sortie du livre, il publiera l’année d’après « Joyeux Noël ! », histoire fictive du clan Diskredapl, riche famille d’affaires établie en Suisse et au sein de laquelle une jeune femme pense possible de tout révéler, pensant que « toute cécité est préjudice ». Sur un autre plan, ce brillant romancier s’est aussi engagé dans le monde associatif. En 1999, il devient membre fondateur de l’association Lire et faire lire, regroupant une centaine d’écrivains et ayant pour but la transmission d’une éducation littéraire à la jeunesse. Dans le même contexte, il crée en 2002 une association, Mille mots, à vocation éducative. Alexandre est aussi parrain d’une autre association, Unis-cité, s’occupant des jeunes.