Par L’echo le 17.12.2021

Issue des traditions ancestrales et chamaniques, la transe est aujourd’hui étudiée scientifiquement et donne des pistes thérapeutiques.

Le rythme des percussions est lourd, bas et lent comme un battement de cœur. Il induit des mouvements chaloupés. Lentement, il accélère, quand le corps s’est mis au diapason du bâton qui frappe la peau du tambour. Les mouvements sont de moins en moins contrôlés, plus rapides, s’accompagnent de cris parfois dans une atmosphère oppressante. On a vu ces images, lu des récits de rites chamaniques, avec ce qu’ils comportent de mystères, de “show” et de décorum.

“Ce type de rites a toujours existé à travers les âges. Aujourd’hui encore dans certaines communautés”, reconnaît Audrey Vanhaudenhuyse, neuropsychologue et chercheuse au GIGA Sensation and Perception Research Group à l’Université de Liège. “Mais historiquement, l’avènement de la science a progressivement repoussé ce que l’on ne comprenait pas. L’hypnose ou la transe ont été considérées comme des jeux de rôle, des spectacles sans réalité objective. Aujourd’hui, le mouvement est clairement inversé et l’on s’intéresse de plus en plus à ces états qui peuvent aider à mieux comprendre le fonctionnement du cerveau et de la conscience.”

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