Par The Lancet le 26.02.2022, traduit par Damien Roy (traduction non validée par les auteurs de l’article)

Malgré l’importance centrale de la mort dans nos vies, les sociétés de part le monde évitent les conversations, pourtant chargées de sens, sur le sujet de la mort, sa valeur fondamentale dans l’expérience humaine s’est perdue. Oubliant l’irrévocabilité et l’humanité de la mort, nous nous éloignons de la compréhension de la vie et de la mort.

Mourir au XXIe siècle est, comme le souligne la Commission du Lancet sur la valeur de la mort, une histoire paradoxale. Les progrès technologiques, de la science, de la médecine, de l’intelligence artificielle et des produits pharmaceutiques ont sauvé des vies mais ont compliqué la question de la mort dans les services de soins intensifs. De nombreuses personnes meurent aujourd’hui après des efforts considérables en acharnement thérapeutique. Un tel surtraitement dans les hôpitaux, qui avantagent principalement les personnes ayant un statut socio-économique élevé, contraste avec le gouffre mondial de sous-traitement (Source). Du point de vue de ceux qui vivent dans des pays dépourvus de ressources sanitaires adéquates, le taux de mortalité se caractérise trop souvent par une inégalité flagrante dans l’accès aux soins. Plus de 61 millions de personnes dans le monde souffrent de douleurs et de souffrances graves liées à la santé que nous sommes aujourd’hui capables d’éviter, et de nombreuses personnes continuent de mourir de maladies que nous sommes aujourd’hui capables de soigner. (Source) Les 50 % les plus pauvres de la population mondiale vivent dans des pays qui ne disposent que de 1 % de l’équivalent en morphine essentiel pour soulager la douleur… (Source)

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